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NICOLAS MARSAN

Comédien

Il aurait pu être aventurier s’il n’avait pas peur des requins, footballeur s’il avait des cheveux, banquier s’il aimait les costumes, Nicolas sait qu’il fera du théâtre à l’âge de 14 ans en jouant à l’école « la farce du cuvier », une farce médiévale dont la principale qualité était de jeter de l’eau sur le public qui en riait à gorge déployée. Une vocation était née !

En parallèle d’une formation de comédien à Rennes (oui jeter de l’eau sur un public s’apprend…), Nicolas comprend qu’il veut raconter le monde qui l’entoure. A l’adolescence, il écrit, jour et nuit, coûte que coûte, mâcher les mots, les tordre, les triturer pour raconter. Il grandit et devient affamé de ciels dans le désert, d’océans-mondes et de peuples qui se battent pour leur liberté. Oui, il faudra raconter des histoires. Celles des autres. De ceux qu’on oublie, qu’on ne voit pas, qu’on ne veut pas voir, dont on se moque ou qu’on rejette. Alors, il sera aussi journaliste-reporter radio pour faire de l’hélicoptère au-dessus du Mississippi, boire du thé pendant les révolutions arabes et tomber amoureux du Proche-Orient. Mais surtout pour faire entendre les silences insupportables du monde. Il sera aussi comédien pour raconter les invisibles, les révoltés et les oubliés avec la poésie du théâtre. Il fabriquera une compagnie parce que les histoires d’amour ne se racontent jamais seul.

Son objectif : ne pas avoir de Rolex.

Ses rêves: danser le tango comme un dieu, écrire un livre que personne n’a jamais lu, lire Mahmoud Darwich en arabe, chanter comme Céline Dion, jouer du piano et nager avec les requins.